ACCUEIL

CATALOGUE
SÉRIE QR
POLYGRAPHE
PARALLÈLE
ÉCHO ROMAN
ÉCHO POÉSIE
PORC-ÉPIC
NOVA
OVNI
ERRES ESSAIS
PHACOCHÈRES
LA TABLE DES MATIÈRES

AUTEURS

LE QUARTANIER
MANUSCRITS

OVNI MAGAZINE

BLOGUE QR






+







La pisseuse
ANNE ÉLAINE CLICHE

+

Écho, roman, juin 2018, 368 p. — format : 10,8 × 17,8 cm
15,95 $ / 11 € — ISBN 978-2-89698-385-8



> Grand Prix du livre de Montréal 1992



Un cinéaste montréalais cherche la séquence manquante d’un film qu’il destine à sa femme et à sa fille, et qu’il voudrait accomplir comme un travail de deuil. Cette séquence qu’il cherche est aussi l’image de lui-même, de l’amour et de la mort, quelque chose comme l’image, impossible, de son désir. Chez un brocanteur, devant une petite pièce détachée d’un retable, représentant l’une des chutes du chemin de croix, il propose à une inconnue d’inventer pour lui l’équivalent filmique de cette image. Au commencement, il y a un pacte : demande, attente, argent, fantasme, folie de l’image. Qu’en résultera-t-il ? Beaucoup d’écrit, un circuit, une course, un roman, une guerre, une histoire.

La pisseuse est un roman catholique. « Techniquement catholique », pour reprendre les termes d’Hemingway cité en exergue. Qu’est-ce à dire ? Une façon d’écrire qui ressemble à une équation : baroque, chair et verbe. Les personnages sont ici entièrement livrés à l’extase de l’interprétation et le livre est peut-être une comédie de la prière. Une autre façon d’aimer. La pisseuse est le nom d’un parcours vers le sens d’une image perdue : un deuil, l’invention d’un mystère.