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Chant pour enfants morts
PATRICK BRISEBOIS

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Série QR, roman, nov. 2011, 184 p. — format : 13 × 19,7 cm
21,95 $ / 18 € — ISBN 978-2-923400-77-8



EXTRAIT EN PDF



Cette édition revue par l'auteur a été augmentée de plusieurs chapitres inédits.



Chaque génération répète les erreurs de la précédente, mais chacune vit à sa manière ses peurs profondes. Isidore Malenfant est un écrivain de science-fiction raté. Comme pour son père Théodore, c’est avec les femmes que surviennent ses problèmes. Avec les femmes belles et fantasques, parfois brisées par le chagrin et la folie, avec les filles androgynes et les créatures ambiguës. Il s’installe un temps avec la charnelle Marilyn, mais celle-ci part pour Paris et le laisse seul. Peu à peu, quelque chose s’immisce dans la vie d’Isidore, un visage, une silhouette, alors qu’en kaléidoscope repassent les moments anxiogènes de sa jeunesse. Si c’est à Redfield Park qu’a commencé son histoire, naissance et mort jumelées, pour plus tard se figer à Montréal, c’est par Redfield Park à nouveau qu’elle devra se poursuivre.

Évoquant à la fois l’imaginaire des pulps à la Weird Tales et celui des kaidan, les histoires de Bukowski et le Black Hole de Charles Burns, Chant pour enfants morts crée un monde d’une étrange beauté, parce que douloureusement réel malgré tout.



LA PRESSE

« Des dialogues bien tournés, un sens aigu de la phrase écrite et de l’autodérision, la beauté, l’humour et la désolation tressés ensemble : tout ce qu’on aimait chez cet auteur se retrouve bonifié dans son troisième roman. Bienvenue dans les univers sordides mais hautement poétiques de Patrick Brisebois, une zone où l’on oscille constamment entre le pathos et la grâce, entre le tragique et la comédie. Un instant, on a les poumons comprimés tellement c’est massacrant, et la minute qui suit, on rigole. [...] "Dans les derniers chapitres de Trépanés, j’ai trouvé mon style, mon écriture. Tout à coup, je pensais moins à digresser et à cabotiner, c’était le drame qui importait, j’étais concentré sur l’histoire. Avant, je faisais beaucoup d’humour et de jeux de mots pour désamorcer, pour montrer que même si je veux écrire quelque chose de bon, je me crisse de l’écriture en même temps." Vinrent ensuite les poèmes réalistes façon Bukowski réunis dans Carcasses au crépuscule, un petit concentré anxiogène écrit au cours d’une année creuse et qui se lit comme on se regarde dans le miroir: c’est nous, on ne veut pas vraiment le voir, mais on ne peut s’empêcher de regarder. Ce passage par la poésie a transformé le style de Patrick Brisebois, lavé son écriture, dégraissé sa plume jusqu’à ce diamant noir qu’est Chant pour enfants morts, un requiem entonné dans une langue maîtrisée, moins brute mais toujours aussi fiévreuse, un bijou maléfique, un flacon d’absinthe, une bouffée d’opium, une cerise imbibée d’éther. Ami lecteur, ce chant toxique te fera jouir et te fera mal, te ravagera comme le fit ton premier amour à onze ans. »
Marie Hélène Poitras, Voir, 8 janvier 2004
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