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La ballade de Nicolas Jones
PATRICK ROY

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Polygraphe, roman, sept. 2010, 224 p. — format : 13 × 20,95 cm
24,95 $ / 20 € — ISBN 978-2-923400-72-3



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Nicolas Jones a la trentaine noire et une peur bleue des rapports humains : le passé l’a laissé dans un sale état. Il est aussi vaguement poète, ce qui n’arrange pas les choses. Une femme l’attend, mais lui se coupe chaque jour davantage de ses semblables, d’un monde qu’il éprouve par le prisme d’une mythologie échevelée où se croisent le hockey, les cow-boys et le rock qui rit jaune. Un soir de vapes, où Jones est au plus bas, un vieux paria un peu ours, couturé de défaites lui aussi, le relèvera. Sans se connaître, ils se reconnaîtront frères de déglingue.

Western métaphysique où les duels avec soi conduisent à enjamber le garde-fou des ponts, La ballade de Nicolas Jones raconte en parallèle les amours ratés, les humiliations et les violences qui ont fait ces deux déclassés magnifiques — jusqu’à l’épreuve d’une mort annoncée. Mais il raconte aussi les échappées où tout à coup plus rien n’est joué d’avance.

Si La ballade de Nicolas Jones, par son style cinétique, dessine un monde où la beauté naît dans l’âpreté et la hantise, on reste du côté des vivants, du côté de ceux que la vie touche jusqu’à l’os mais qui, contre toute attente, tiennent jusqu’à la vingt-cinquième heure.

Porté par une fièvre narrative qui fait du récit une spirale où réminiscences et présent se transforment, l’art de Patrick Roy réside dans la puissance des images et la justesse des émotions, qui donnent à cette histoire une intensité farouche, à fleur de peau, qui n’est pas sans évoquer les films de John Cassavetes ou de Robert Morin, les livres tardifs de Réjean Ducharme, et les univers de Johnny Cash ou de Patrice Desbiens.



LA CRITIQUE

« Il y a chez Patrick Roy un langage unique, une manière de décrire avec beauté l’ordinaire et le glauque. Des fois, on a l’impression, même si on est en ville, de traverser un village fantôme, ou encore de franchir les portes battantes d’un saloon quand Jones entre dans un bar, où les solitudes se frôlent à peine, où elles se convoquent en duel. »
Julie Laferrière, Club social, TV5, 23 déc. 2010

« Bien servi par la plume forte et intimiste de Patrick Roy (ailleurs on parlerait d'un beau coup de patin), La ballade de Nicolas Jones est un roman original et envoûtant. »
Christian Desmeules, Le Devoir, 20 nov. 2010