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Arvida
SAMUEL ARCHIBALD

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Polygraphe, histoires, août 2011, 324 p. — format : 13 × 20,95 cm
25,95 $ — ISBN 978-2-89698-000-0



EXTRAIT EN PDF



> Finaliste au Prix Giller 2015

> Prix Coup de cœur Renaud-Bray 2012
> Prix des libraires du Québec 2012

> Finaliste au Prix littéraire des collégiens 2012



À l’autre bout du monde il y a Arvida, ville modèle érigée au début du vingtième siècle par l’industriel américain Arthur Vining Davis.

Le narrateur de ce livre est né là, dans la capitale de l’aluminium, construite en cent trente-cinq jours. Petite utopie nordique peuplée de braves gens, de menteurs compulsifs et de pures crapules. Dans les quatre paroisses d’Arvida, le long du Saguenay et par-delà l’horizon bleuté des monts Valin, on se raconte des histoires de nuits en forêt et de matins difficiles. Des histoires de jeunes filles innocentes et de bêtes sauvages, de meurtre raté et de mutilation rituelle, de roadtrip vers nulle part et de maison hantée. Des histoires tantôt tristes, tantôt drôles, tantôt horribles, et souvent un peu tout ça à la fois, mémorables pour leur profonde authenticité, même si, il faut bien le dire, elles sont toutes à moitié fausses et à moitié inventées.

Digne fils de son conteur de père, Samuel Archibald se révèle dans ces pages un émule de Cormac McCarthy obsédé par Proust, un héritier d’Anne Hébert qui a trop lu Jim Thompson et Stephen King.



LA PRESSE

« La quinzaine d'histoires «épouvantables et drôles» de Samuel Archibald forment un chapelet d'instants perdus reliés par le talent du conteur et par l'esprit du lieu. Et les «histoires de roadtrip, de petits bandits et de débiles légers» de ce premier livre prennent vie au moyen d'une curieuse alchimie proustienne. [...] Qu'importe, en effet, que Raisin Tremblay, Big Lé, Minou, Jambon ou les frères Bezeau aient réellement existé! Ces silhouettes fugitives d'hommes solitaires et taiseux, poursuivis par l'échec comme par des nuées de mouches noires, ne seront jamais mieux découpées que dans les «méchantes menteries» de Samuel Archibald, qui nous sert ici, mine de rien, une véritable leçon de fiction. »
Christian Desmeules, Le Devoir, 10 sept. 2011
Lire l'article complet.

« Impossible de résumer un bouquet d’histoires aussi dense, éclectique. Dans le Arvida de Samuel Archibald, on ratisse large : s’y croisent les héros locaux, une parenté faite de personnages plus grands que nature, des filles marquées au fer rouge par leur histoire intime, et un félin mythique qui courrait toujours dans la région… Dès qu’on croit avoir saisi de quel bois se chauffe l’écrivain, il nous entraîne ailleurs, avec Jigai notamment, qui pourrait presque ressembler à du Sade si le marquis avait su faire exister des personnages féminins qui ne soient pas qu’objets… L’écriture est maîtrisée, par moments hébertienne (la série des Soeurs de sang), parsemée d’images saisissantes et poétiques, ailleurs infusée d’oralité (América). On navigue entre fantastique et folklore régional, tout ça mis au service d’un art du récit jubilatoire, maîtrisé, libre, dans sa forme, d’entremêler souvenirs d’enfance et conte gothique. Une voix bien distincte vient d’apparaître et on ne peut qu’avoir envie de la célébrer. » ****
Marie Hélène Poitras, Voir, 22 sept. 2011
Lire l'article (entretien avec Samuel Archibald).

Entretien avec Samuel Archibald dans La Presse :
« Samuel Archibald : il était une fois à Arvida. »
Josée Lapointe, La Presse, 3 sept. 2011
Lien vers l'article.



BLOGOSPHÈRE

« Arvida, c’est d’abord une ancienne ville du Saguenay d’où est originaire l’auteur. C’est aussi là où se déroulent les récits, ces véritables histoires de pêche qui débutent par de simples situations qui, rapidement, débordent vers des mystères qui nous laissent perplexes. Car il n’y a pas réellement de réponses à nos questions, nulle part on cherche à satisfaire le lecteur en lui donnant des explications. Et c’est, entre autres, ce qui fait la grande force de ce livre.

Des histoires qui font peur, qui mettent mal à l’aise, des disparitions, des mutilations, des excès de violence, le sentiment d’une présence (hostile ou bienfaitrice) dans une vieille maison, des fantômes, etc. Un ensemble de récits qui nous amènent dans une forme de réalisme magique où tout pourrait s’expliquer de façon rationnelle au bout du compte, mais où l’on préfère nous laisser dans le flou, où l’imagination du spectateur possède tous les ingrédients pour s’emballer et aller loin, très loin.

J’ai été absorbée par tout le livre, mais certaines nouvelles m’ont particulièrement touchée. Je pense à « Jigai », une histoire d’horreur japonaise qui en même temps développe une idée très particulière d’un art corporel basé sur la mutilation (mon dada, le body art). « Chaque maison double et duelle » met en scène un homme qui, fasciné par une maison, décide de l’acheter et y vit alors un constat d’échec avec sa famille. Il y a aussi « Cryptozoologie », une fable sur un animal étrange qui hante une forêt. Fascinant, passionnant. »
Myriam Daguzan Bernier, Ma mère était hipster, 16 oct. 2011
Lire le billet en entier.